Confort, économies d’énergie et valorisation du bien, la performance énergétique est le saint graal dans l’immobilier. Découvrez comment atteindre l’étiquette A au DPE !
DPE : comment atteindre une étiquette énergétique A ?

Que vous soyez occupant à la recherche de confort thermique ou investisseur en quête de biens attractifs, vous devez accorder une attention particulière au DPE.
L’étiquette du diagnostic de performance énergétique (DPE) est devenue incontournable sur le marché de la transaction mais également en location. Il classe les biens selon leur consommation d’énergie et leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). En matière de DPE, l’étiquette énergétique A est le nec plus ultra de l’habitat. Découvrez quels sont ses avantages et comment atteindre une étiquette énergétique A !

Une étiquette énergétique, c’est le “score” obtenu par un logement lors de la réalisation du DPE. Classés dans l’ordre alphabétique de la lettre A (la meilleure note) à G (la plus mauvaise), les biens renseignent les futurs acquéreurs ou locataires sur les éléments suivants :

  • la consommation énergétique du bien exprimée en kWh/m2/an
  • les émissions de gaz à effet de serre (GES) exprimées en kg/CO2eq/m2/an

Plus ces chiffres sont bas, plus le logement est énergétiquement performant. Ainsi, l’étiquette A est obtenue lorsque le logement présente :

  • une consommation d’énergie annuelle par m2 inférieure à 70 kWh
  • des émissions de GES inférieures à 6 kg de CO2 par an et par m2

Meilleure classification du DPE, l’étiquette A est une distinction qui présente de nombreux avantages à la fois pour le propriétaire occupant ou son locataire, mais également dans le cadre d’une vente.

En effet, les occupants bénéficient d’un logement très bien isolé, ce qui génère moins de dépenses pour assurer le chauffage mais également la production d’eau chaude sanitaire (ECS). Depuis le 1er juillet 2021, la nouvelle mouture du DPE intègre également des critères de confort estival, pour faire face aux canicules de plus en plus fréquentes et intenses causées par le dérèglement climatique.

Ainsi, les logements classés A permettent de préserver à l’année, une température intérieure agréable, tout en réduisant les frais liés au chauffage et en évitant le recours aux climatisations.

Dans le cadre d’une vente, une étiquette A est un atout majeur puisqu’elle permet de vendre son bien jusqu’à 16 % plus cher qu’un logement similaire avec une étiquette inférieure. Ces biens étant très attractifs, ils limitent la marge de négociation du prix de vente pour les candidats acquéreurs. En achetant ce type de biens, l’investisseur s’assure de ne pas avoir de gros travaux de rénovation thermique à réaliser avant de nombreuses années.

L’étiquette A au DPE récompense les logements qui ont bénéficié de lourds travaux de rénovation énergétique dans le cadre d’une réhabilitation complète ou de matériaux et équipements dernier cri dans le neuf.

Même avec un investissement très conséquent, il sera difficile d’obtenir une étiquette A au DPE à partir d’une passoire thermique classée F ou G. En effet, les logements anciens de plus de 15 ans pourront sensiblement améliorer leur classification (passer de F ou G à D) sans toutefois atteindre l’étiquette A. Cette dernière est plus fréquemment rencontrée sur les

logements très récents ou dans le neuf, répondant à la réglementation thermique la plus exigeante (RT 2020).

Selon les statistiques, en France seules 2% des résidences principales ont une étiquette énergétique A. Cela s’explique par la quantité de travaux à réaliser et le coût que cela engendre pour les propriétaires.

L’isolation thermique, c’est en quelque sorte l’enveloppe du logement. Dans un bien non isolé, les déperditions thermiques se font en priorité au niveau de la toiture, des murs extérieurs et des fuites, appelés ponts thermiques. En priorité, il faut isoler ces éléments soit par l’intérieur du logement (ITI) ou par l’extérieur (ITE), ce qui s’avère être la méthode la plus efficace.

Ensuite, les menuiseries extérieures vétustes (portes et fenêtres) doivent être remplacées au profit de modèles performants, en double vitrage voire triple vitrage.

Lorsqu’on isole un logement, celui-ci devient étanche. À défaut d’un système de ventilation performant, de la condensation se forme et engendre des moisissures délétères pour le bâtiment mais également pour la santé des occupants. 

Pour éviter cela, l’installation d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC) est indispensable dans les pièces humides, avec entrées d’air sain au niveau des pièces sèches (grilles de ventilations sur les fenêtres des chambres et du séjour). 

Les modèles de VMC double flux permettent de récupérer les calories de chauffage extraites de l’air vicié, pour les réinjecter dans le logement et ainsi maintenir plus longtemps la température optimale sans solliciter le chauffage.

Une fois le logement bien isolé et ventilé, il faut agir sur le système de chauffage et de production d’ECS. Le recours aux énergies fossiles (fioul, gaz) est de plus en plus pénalisé sur le DPE. Pour atteindre une étiquette A, il faut a minima utiliser des modèles de chauffe-eau et de radiateurs électriques dernières générations. 

L’idéal étant d’installer des équipements utilisant les énergies renouvelables (chauffes-eau solaires, panneaux photovoltaïques ou chaudières biomasse), fortement valorisées sur le DPE.

Bien qu’ils ne rentrent pas directement dans le calcul du DPE, le choix des équipements notamment de l’électroménager est primordial. Leur classification énergétique est similaire au DPE (de l’étiquette A à G) ou peut être classifiée de A+++ à D. Ainsi, les équipements suivants peuvent être choisis en fonction de leur consommation énergétique :

  • ampoules d’éclairage
  • Machine à laver ou sèche-linge
  • Réfrigérateur et congélateur
  • Plaques de cuisson
  • Télévision
  • Ordinateur

Choisir des équipements économes permet de sensiblement réduire ses factures d’énergies, à plus forte raison pour les logements de grande superficie ou occupés par des familles nombreuses.

De nombreuses aides à la rénovation énergétique sont mobilisables pour financer tout ou partie des travaux nécessaires à l’atteinte de l’étiquette énergétique A. Voici les différents dispositifs existants :

  • MaPrimeRénov’ : avec son nouveau parcours accompagné, cette aide gouvernementale finance les travaux de rénovation globale jusqu’à 70 000 € HT pour le gain de 4 classes énergétiques.
  • Les certificats d’économies d’énergie (CEE) : dont le montant est variable selon le type de travaux engagé.
  • Le taux de TVA réduit à 5,5 % qui s’applique sur tous les travaux de rénovation énergétiques.
  • L’éco-prêt à taux zéro, pour financer sans intérêt d’emprunt les travaux de rénovation énergétique jusqu’à 50 000 €.
  • Le doublement du déficit foncier permettant de déduire jusqu’à 21 400 € par an en échange de travaux de rénovation thermique.

Alexandre LAMARCHE, Groupe Serenity

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